À quinze ans, Julian Brupbacher vit pleinement sa passion pour le sport automobile. Élève en sport-études au gymnase intercantonal de Payerne – l’un des rares gymnases acceptant le sport automobile pour une formation en sport-études – il est également pilote professionnel de karting de compétition au sein de la Team Spirit basée en Argovie.
À l’aube de sa participation aux prochains championnats du monde en Espagne, revenons avec lui sur son parcours et ses objectifs.
«J’ai commencé à neuf ans, au karting de Payerne, et j’ai accroché tout de suite. C’étaient des kartings à moteurs thermiques de 10 chevaux qui atteignent environ 60 kilomètres/heure. Aujourd’hui, je pilote un karting de 36 chevaux qui atteint les 140 kilomètres/heure.»
Comment êtes-vous passé à la compétition ?
«J’ai fait une course à Payerne et un recruteur d’une team professionnelle était là. Il a pensé que j’avais peut-être du potentiel et il est allé voir mes parents. Puis nous nous sommes rendus à Pontarlier, où j’ai dû réaliser un tour de circuit pour lequel on m’avait imposé un temps minimal. J’ai parcouru le circuit en 47 secondes, ce qui était inférieur au temps imposé, et ils ont donc confirmé avec moi.»
La prochaine étape, ce sont les championnats du monde…
«Oui, dans quatre semaines, à Valence, en Espagne. Je prends l’avion mercredi avec mon père pour les entraînements, puis nous rentrons en Suisse lundi, et nous retournerons à Valence pour les championnats qui se dérouleront du 4 au 9 novembre.»
Quel résultat vous satisferait ?
«Bien-sûr, le rêve ultime serait un podium, mais je ne suis en pro que depuis deux ans, alors qu’il y a dans ma catégorie des pilotes qui ont jusqu’à 27 ans. Arriver en finale, avec les 36 meilleurs pilotes mondiaux, serait déjà une belle réussite.»